24 avril 2023 : Triste commémoration des 10 ans de l’effondrement du Rana Plaza
Le 24 avril 2013, au Bangladesh, le Rana Plaza s’est effondré. Cette usine textile de huit étages produisait des vêtements pour de grands distributeurs de mode rapide dite « fast-fashion ». Le bilan humain s’est avéré catastrophique : 1 138 morts et 2 500 blessés, majoritairement des femmes. Mondialement médiatisé, l’effondrement de l’immeuble a éveillé les consciences des consommateurs et des consommatrices et a mis en lumière les conditions de production déplorables de l’industrie textile.
Afin de contribuer à améliorer la situation des femmes et des personnes marginalisées qui sont particulièrement impactées par les mauvaises pratiques de plusieurs entreprises canadiennes à l'étranger, l'AQOCI fait aussi circuler une pétition demandant à la Chambre des communes du Canada de créer une loi sur les droits humains et les entreprises canadiennes à l'étranger.
Pour signer la pétition, cliquez ici. |
capsule 04 - lutteS ET RÉALITÉS des femmes autochtones avec aurélie gill couture
À l'occasion des actions de la Marche Mondiale des Femmes 2020-2021, nous amplifions les voix des femmes du Bas-Saint-Laurent à travers une série de témoignages audios.
Des femmes qui nous entourent nous partagent leurs expériences en lien avec les thématiques des 5 revendications de la Marche Mondiale des Femmes. Le projet se veut être une mise en lumière des angles complexes et diversifiés qui composent les luttes féministes d'aujourd'hui.
Pour notre quatrième et dernière capsule, nous avons la chance d'écouter le magnifique et bouleversant poème d'Aurélie Gill Couture, une femme innue de Mashteuiatsh.
N’hésitez pas à vous servir de cette série balado comme un outil de discussion, à le partager avec vos proches et à encourager la réflexion par rapport aux enjeux qui y sont présentés !
CAPSULE 04 - LUTTES ET RÉALITÉS DES FEMMES AUTOCHTONES AVEC AURÉLIE GILL COUTURE
FEMMES AUTOCHTONES
Revendication de la Marche mondiale des femmes 2020-2021 :
NOUS EXIGEONS ET RÉCLAMONS :
• que la justice s’applique pour que les femmes et les jeunes filles autochtones obtiennent
réparation et le respect de leurs droits ;
• que les forces policières cessent leur pratique de profilage racial et d’interpellation
policière, les femmes autochtones ont 11 fois plus de risque de se faire interpeller que
les femmes blanches ;
• la réparation pour la stérilisation forcée des femmes autochtones ;
• la mise en place de mesures concrètes pour sécuriser la vie et le quotidien des femmes
autochtones.
NOUS RECOMMANDONS :
• que les ressources humaines et financières soient attribuées aux organismes et
communautés qui luttent pour sécuriser les milieux de vie ;
• qu’un encadrement et une formation spécifiques sur le respect des droits des femmes
autochtones soient donnés aux corps policiers canadien et québécois ;
• que des mécanismes de réparation soient mis en place en collaboration avec les
associations et groupes représentant les femmes et communautés autochtones ;
• qu’une campagne de sensibilisation auprès de la population québécoise pour déconstruire
les préjugés et lutter contre le racisme envers la population autochtone.
CAPSULE 03 - ON PARLE PARCOURS MIGRATOIRE ET RACISME AVEC THÉRÈSE SAGNA
À l'occasion des actions de la Marche Mondiale des Femmes 2020-2021, nous amplifions les voix des femmes du Bas-Saint-Laurent à travers une série de témoignages audios.
Des femmes qui nous entourent nous partagent leurs expériences en lien avec les thématiques des 5 revendications de la Marche Mondiale des Femmes. Le projet se veut être une mise en lumière des angles complexes et diversifiés qui composent les luttes féministes d'aujourd'hui.
Pour notre seconde capsule, Thérèse Sagna, coordonatrice au Regroupement des femmes de la région de Matane originaire du Sénégal nous partage l'histoire de son arrivée dans la Matanie et son expérience en tant que femme racisée par la société.
N’hésitez pas à vous servir de cette série balado comme un outil de discussion, à le partager avec vos proches et à encourager la réflexion par rapport aux enjeux qui y sont présentés !
CAPSULE 03 - ON PARLE PARCOURS MIGRATOIRE ET RACISME AVEC THÉRÈSE SAGNA
Le système économique a des besoins en main d’œuvre bien plus qu’il n’offre des possibilités aux femmes immigrantes les possibilités d’exercer le travail pour lequel elles sont qualifiées. Un constat qui engendre nombre de frustrations pour ces dernières. Un constat qui discrimine, basé sur le capitalisme, le patriarcat et le racisme. Le gouvernement contribue à enraciner ces discriminations systémiques en adoptant des lois, des programmes et des politiques basées uniquement sur la pénurie de main d’œuvre. Ainsi les femmes immigrantes se retrouvent majoritairement représentées dans les secteurs de la santé, de l’éducation et des services. Des lieux féminisés aux conditions salariales et de travail inadéquates.
L’isolement est une conséquence de ces systèmes qui affectent grandement les femmes. Qui plus est, les femmes migrantes en situation d’handicap, ont quant à elles parfois plusieurs difficultés reliées à l’accessibilité des services.
Le concept d’immigration tel que vu dans les instances gouvernementales est colonialiste. Dans un contexte d’augmentation de la violence raciste envers les personnes immigrantes et racisées, des changements systémiques doivent s’opérer immédiatement. Les conditions de vie des femmes migrantes, immigrantes et racisées sont mises en péril. Il est du devoir des instances décisionnelles de veiller au respect des droits de toutes les femmes.
FEMMES MIGRANTES, IMMIGRANTES ET RACISÉES
Revendication de la Marche mondiale des femmes 2020-2021 :
Puisque les femmes migrantes, immigrantes et racisées sont victimes de discrimination
systémique, nous exigeons la mise en place de mesures adaptées pour lutter contre
les discriminations sexistes et racistes. Ces mesures doivent tenir compte de la
complexité des parcours d’intégration de ces femmes et leur garantir un accès aux
services et aux droits, indépendamment de leur statut migratoire, et ce, avec une
approche écosystémique.
Pour ce faire, nous demandons au gouvernement de reconnaître et de valoriser les
expertises des groupes représentant les intérêts de ces dernières.
CAPSULE 02 - ON PARLE violence conjugale avec suzanne et marie
À l'occasion des actions de la Marche Mondiale des Femmes 2020-2021, nous amplifions les voix des femmes du Bas-Saint-Laurent à travers une série de témoignages audios.
Des femmes qui nous entourent nous partagent leurs expériences en lien avec les thématiques des 5 revendications de la Marche Mondiale des Femmes. Le projet se veut être une mise en lumière des angles complexes et diversifiés qui composent les luttes féministes d'aujourd'hui.
Pour notre seconde capsule, Marie Nicolas, intervenante à la Débrouille, ainsi que Suzanne, une femme de Rimouski ayant été victime de violence conjugale, nous partagent leur témoignage.
N’hésitez pas à vous servir de cette série balado comme un outil de discussion, à le partager avec vos proches et à encourager la réflexion par rapport aux enjeux qui y sont présentés !
CAPSULE 02 - ON PARLE violence conjugale avec suzanne et marie
La société patriarcale et la socialisation des filles et des femmes, ont cantonné celles-ci dans des rôles traditionnels de soumission et de soins aux autres, souvent au détriment de leur propre bien-être. Et lorsque les femmes s’affranchissent de ces rôles traditionnels, et revendiquent un meilleur salaire, l’accès au pouvoir, une reconnaissance juste et équitable pour leur contribution sociétale, elles font face à un ressac masculiniste, à une avalanche de commentaires haineux sur les réseaux sociaux ou dans les médias. Même l’endroit où elles devraient se sentir le plus en sécurité, leur foyer, est l’endroit où le plus de féminicides se produisent.
Une fois pour toutes, il faut dire NON à la violence sous toutes ces formes.
LA LUTTE À LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES
Revendication de la Marche mondiale des femmes 2020-2021 :
Reconnaître toutes les formes de violences faites aux femmes, les dénoncer, et contribuer
à leur élimination, notamment en déployant une campagne nationale de sensibilisation en
partenariat avec les organismes d’action communautaire autonome offrant des services
spécifiques aux femmes et en rehaussant le financement à la mission globale de ces
derniers.
CApsule 01 - On parle pauvreté avec alyssa simons bélanger
À l'occasion des actions de la Marche Mondiale des Femmes 2020-2021, nous amplifions les voix des femmes du Bas-Saint-Laurent à travers une série de témoignages audios.
Des femmes qui nous entourent nous partagent leurs expériences en lien avec les thématiques des 5 revendications de la Marche Mondiale des Femmes. Le projet se veut être une mise en lumière des angles complexes et diversifiés qui composent les luttes féministes d'aujourd'hui.
Pour notre première capsule, on jase pauvreté avec Alyssa Simons-Bélanger, qui est facilitatrice en arts communautaires et bénévole pour le comité de luttes aux préjugés à la pauvreté des Basques.
N’hésitez pas à vous servir de cette série balado comme un outil de discussion, à le partager avec vos proches et à encourager la réflexion par rapport aux enjeux qui y sont présentés !
CAPSULE 01 - ON PARLE PAUVRETÉ AVEC ALYSSA SIMONS-BÉLANGER
La pauvreté des femmes est systémique. Les effets de la pauvreté se font d’ailleurs sentir de façon plus aigüe selon les caractéristiques d’origine, d’âge, de statut matrimonial, de classe, etc. D’ailleurs, le quotidien de trop nombreuses femmes est fort éloquent à cet égard.
La société patriarcale a cantonné les femmes à des rôles de reproduction avec des attentes bien différentes selon le sexe. Cette socialisation différente a un effet sur les revenus des femmes et leur place dans la société. La valeur du travail des femmes réfère presqu’uniquement au travail salarié sans prendre en compte les tâches domestiques et les responsabilités familiales qu’elles assument, tout le travail invisible. Il faut prendre en compte cette contribution non reconnue quoiqu’essentielle à toute la société.
La lutte à la pauvreté n’est pas une question de charité mais une question de droits des femmes et de droits humains. L'atteinte de l’autonomie économique demeure pour chaque femme une clé essentielle d’émancipation et de liberté.
LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ DES FEMMES ET DES FAMILLES
Revendication de la Marche mondiale des femmes 2020-2021 :
Reconnaître pleinement la valeur du travail des femmes en assurant un revenu qui couvre tous les besoins essentiels, notamment, en haussant immédiatement le salaire minimum à 15 $ de l’heure.
Sous le thème Résistons pour vivre, marchons pour transformer, la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes entame sa cinquième action internationale.
Du 8 mars au 17 octobre 2020, des femmes de partout dans le monde s’unissent pour porter des revendications afin que cessent les violences contre les femmes, ainsi que la pauvreté qui limite leur capacité d’émancipation.
Le Québec porte cinq revendications sur les thèmes suivants :
- Pauvreté
- Violence
- Droits des femmes immigrantes et racisées
- Justice climatique
- Violence envers les femmes autochtones.
Les femmes du Bas-Saint-Laurent sont très actives, comme toujours dans le dossier Marche mondiale des femmes. Deux lancements (Rivière-du-Loup et Rimouski) le 3 mars pour le dévoilement des revendications; participation aux 24 heures d’actions féministes en commémoration de l’effondrement du Rana Plaza sur la question des conditions de travail des femmes; participation au rassemblement de clôture qui se tiendra dans la région de Lanaudière, le 17 octobre prochain.
Si vous désirez nous aider à financer nos actions, vous pouvez vous procurer nos shampoings en barre, produits par une artisane du Kamouraska.
Disponible chez plusieurs de nos groupes membres.
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